Kammersymphonie

Dans O King, Luciano Berio rend hommage à la mémoire de Martin Luther King. Que peut-on faire dans une hutte en roseaux quand les obus tombent et que la mort est partout? Ecrire à celle qu’on aime… Engagé dans la musique de notre temps, comme flûtiste et compositeur, Philippe Racine s’empare avec beaucoup de justesse des Lettres à Lou d’Appolinaire.

Au tournant du 20ème siècle, le système tonal montre des signes d’essoufflement après trois siècles de domination sans partage. Schœnberg l’entraîne à son point de rupture avec Pierrot Lunaire et la Symphonie de chambre op.9, œuvres fondamentales, tant dans le parcours du compositeur viennois que dans l’histoire de la musique. Aujourd’hui, devenue un classique, la symphonie illustre à merveille le rapport fécond entre le geste artistique et la pensée théorique.

Au programme de ce concert:

Luciano Berio (1925 - 2003)
O King (1967) pour mezzo-soprano, flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano

Philippe Racine (1958*)
Chansons à Lou (2004) pour soprano, flûtes, violon et alto, violoncelle et piano
Poèmes de Guillaume Apollinaire

Arnold Schoenberg (1874 - 1951)
Symphonie de chambre n°1 op.9
Arrangement d’Anton Webern pour cinq solistes

Ensemble Fecimeo
Chloé Lévy, voix
Emilie Brisedou, flûte et piccolo
Marine Wertz, clarinettes
Odile Lespérance, violon et alto
Florestan Darbellay, violoncelle
Irène Puccia, piano