Dès le Mercredi
8 au 12 Mars 2017
Guérillères ordinaires, une pièce mise en scène par Anne Bisang à découvrir au Théâtre Populaire Romand - Beau-Site à la Chaux-de-Fonds du 8 au 12 mars 2017.
D’abord vient Lilith, du nom de la première femme d’Adam. Elle vit à Séoul, avec ses deux garçons et son mari. La tragédie s’enclenche quand celui-ci décide de creuser une fenêtre dans la buanderie, son espace à elle, son endroit secret. Une trajectoire qui part d’un fait divers, celui d’un double infanticide très médiatisé, pour rejoindre les grands mythes fondateurs.
Léda, ensuite, qui doit quitter son travail parce que son corps ne correspond plus aux canons qu’impose le marché. Elle tente pourtant de s’y soumettre jusqu’à l’extrême. Mais se redresse dans un dernier souffle pour hanter définitivement les nuits de son patron.
Finalement, une jeune femme. Elle confie son ravissement amoureux vécu auprès d’une autre femme. Et comment son père s’est opposé furieusement à cet amour.
Trois monologues, trois chemins intimes vers l’affranchissement, quitte à passer par la radicalité pour y accéder. De leur chant rebelle, incantatoire, ces guérillères s’affranchissent sous nos yeux, tandis que la metteure en scène Anne Bisang pose ces bombes poétiques, taillées dans une langue âpre et ardente, sur le terrain des rapports de domination.
D’abord vient Lilith, du nom de la première femme d’Adam. Elle vit à Séoul, avec ses deux garçons et son mari. La tragédie s’enclenche quand celui-ci décide de creuser une fenêtre dans la buanderie, son espace à elle, son endroit secret. Une trajectoire qui part d’un fait divers, celui d’un double infanticide très médiatisé, pour rejoindre les grands mythes fondateurs.
Léda, ensuite, qui doit quitter son travail parce que son corps ne correspond plus aux canons qu’impose le marché. Elle tente pourtant de s’y soumettre jusqu’à l’extrême. Mais se redresse dans un dernier souffle pour hanter définitivement les nuits de son patron.
Finalement, une jeune femme. Elle confie son ravissement amoureux vécu auprès d’une autre femme. Et comment son père s’est opposé furieusement à cet amour.
Trois monologues, trois chemins intimes vers l’affranchissement, quitte à passer par la radicalité pour y accéder. De leur chant rebelle, incantatoire, ces guérillères s’affranchissent sous nos yeux, tandis que la metteure en scène Anne Bisang pose ces bombes poétiques, taillées dans une langue âpre et ardente, sur le terrain des rapports de domination.
De Magali Mougel, mise en scène Anne Bisang
Avec Rébecca Balestra, Océane Court, Michèle Gurtner et Jeanne De Mont
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