Samedi
17 Décembre 2016
Le Paradis? Non, merci!, un spectacle de Gabriel Alvarez à voir au Théâtre Populaire Romand - Beau-Site à la Chaux-de-Fonds le 17 décembre 2016.
Au départ, deux constats. Le premier: le monde va de travers. La morale cède à l’attrait de l’argent, l’avenir abdique devant le cynisme, l’art capitule face au formatage de l’industrie culturelle. Tout ne semble que spectacle et simulacre et, dans cette débâcle, certains sont persuadés que le paradis s’atteint en se faisant exploser. Le deuxième: des révolutions et des utopies tentent — et ont tenté — de déjouer le cours des choses, mais elles se fracassent. Que faire?
Si on essayait la débauche? L’usure du monde par l’usure de ses vertu? Finie la retenue, à nous l’excès! C’est la tactique joyeuse et téméraire que propose Gabriel Alvarez, inspiré par Les Stratégies fatales du philosophe Jean Baudrillard, un essai où ce pourfendeur de la société de consommation montrait que l’énergie immorale était le véritable moteur du changement.
Pour toucher au paroxysme de la crise et enfin retrouver notre conscience agissante, le metteur en scène nous convie à un cabaret musical centré sur les sept péchés capitaux, préalablement revisités par des auteurs d’aujourd’hui. Un spectacle festif, exubérant, qui balaie en un tour de chant la tentation d’impuissance.
Au départ, deux constats. Le premier: le monde va de travers. La morale cède à l’attrait de l’argent, l’avenir abdique devant le cynisme, l’art capitule face au formatage de l’industrie culturelle. Tout ne semble que spectacle et simulacre et, dans cette débâcle, certains sont persuadés que le paradis s’atteint en se faisant exploser. Le deuxième: des révolutions et des utopies tentent — et ont tenté — de déjouer le cours des choses, mais elles se fracassent. Que faire?
Si on essayait la débauche? L’usure du monde par l’usure de ses vertu? Finie la retenue, à nous l’excès! C’est la tactique joyeuse et téméraire que propose Gabriel Alvarez, inspiré par Les Stratégies fatales du philosophe Jean Baudrillard, un essai où ce pourfendeur de la société de consommation montrait que l’énergie immorale était le véritable moteur du changement.
Pour toucher au paroxysme de la crise et enfin retrouver notre conscience agissante, le metteur en scène nous convie à un cabaret musical centré sur les sept péchés capitaux, préalablement revisités par des auteurs d’aujourd’hui. Un spectacle festif, exubérant, qui balaie en un tour de chant la tentation d’impuissance.
Direction artistique Gabriel Alvarez
Avec Clara Brancorsini, Andrea De Luca, Marcin Habelas, Laura Laboureur, Maria de la Paz et José Ponce
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