Dès le Mercredi
22 au 23 Février 2017
Post Medea, un spectacle mis en scène par Fanny Pelichet à voir au Théâtre du Pommier à Neuchâtel les 22 et 23 février 2017.
"En 2013, j’étais à la recherche d’un texte afin de réaliser une première mise en scène. Je souhaitais une matière qui serait traversée par plusieurs thèmes tels que la femme, l’intimité, la maternité, l’amour, la violence, la folie et la mort. Ces thèmes me préoccupaient déjà lors de mes travaux aux Beaux-arts. Je m’intéressais naturellement à Médée, dont la figure représentait la femme toute puissante, l’amour passionnel, la maternité, la violence et la folie de l’infanticide.
Dans les figures mythologiques, on trouve toute la complexité de l’être humain. Ces figures sont irréductibles, on est face à l’essence de l’être. Alors comment rapprocher ces figures mythologiques de nos émotions, de nos sensations? Comment créer un écho aujourd’hui avec des récits qui nous viennent d’aussi loin? Au-delà d’une volonté de transmettre les fondements de notre culture et de notre civilisation, j’ai envie de fouiller Médée et de la découvrir. En effet, nous possédons tous des échos de Médée en nous, c’est pourquoi il y a une identification possible.
Médée contient plusieurs thématiques: le passage de l’enfant à l’adulte, l’amour passionnel, l’infanticide, l’exil. Médée était la piste qui me parlait de manière émotionnelle mais je me heurtais à la langue d’Euripide, de Sénèque, de Rouquette ou d’Anouilh, que je n’arrivais pas suffisamment à ramener vers moi.
Je souhaitais un rapport plus intime avec Médée, ce qui impliquait que les autres personnages liés à l’histoire ne soient pas présents. Lorsque je suis tombée sur le texte Médée, Poème enragé de Jean-René Lemoine, tout était enfin réuni. Ce texte a été le point de départ de cette creation."
Fanny Pelichet
"En 2013, j’étais à la recherche d’un texte afin de réaliser une première mise en scène. Je souhaitais une matière qui serait traversée par plusieurs thèmes tels que la femme, l’intimité, la maternité, l’amour, la violence, la folie et la mort. Ces thèmes me préoccupaient déjà lors de mes travaux aux Beaux-arts. Je m’intéressais naturellement à Médée, dont la figure représentait la femme toute puissante, l’amour passionnel, la maternité, la violence et la folie de l’infanticide.
Dans les figures mythologiques, on trouve toute la complexité de l’être humain. Ces figures sont irréductibles, on est face à l’essence de l’être. Alors comment rapprocher ces figures mythologiques de nos émotions, de nos sensations? Comment créer un écho aujourd’hui avec des récits qui nous viennent d’aussi loin? Au-delà d’une volonté de transmettre les fondements de notre culture et de notre civilisation, j’ai envie de fouiller Médée et de la découvrir. En effet, nous possédons tous des échos de Médée en nous, c’est pourquoi il y a une identification possible.
Médée contient plusieurs thématiques: le passage de l’enfant à l’adulte, l’amour passionnel, l’infanticide, l’exil. Médée était la piste qui me parlait de manière émotionnelle mais je me heurtais à la langue d’Euripide, de Sénèque, de Rouquette ou d’Anouilh, que je n’arrivais pas suffisamment à ramener vers moi.
Je souhaitais un rapport plus intime avec Médée, ce qui impliquait que les autres personnages liés à l’histoire ne soient pas présents. Lorsque je suis tombée sur le texte Médée, Poème enragé de Jean-René Lemoine, tout était enfin réuni. Ce texte a été le point de départ de cette creation."
Fanny Pelichet
Mise en scène de Fanny Pelichet
Avec Christine Berthier, Marie Sesseli-Meystre, Fiamma Camesi et Jacqueline Ricciardi
Pour s’y rendre
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